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Roderick Cox, un chef à l’avant garde

Nouvelles

DIRIGER UN ORCHESTRE : UN RÊVE D’ADOLESCENT

Roderick Cox a eu la chance de recevoir une éducation musicale très complète offerte dans le cadre de sa scolarité et il a appris à jouer du cor français et des percussions. À l’issue de ses études secondaires, il se destinait à être enseignant tout en caressant le rêve de diriger la Quatrième Symphonie de Tchaïkovski. Rapidement, il a pris conscience que s’il ne poursuivait pas son rêve il le regretterait indéfiniment.

« La musique m’a trouvé là où j’étais et m’a amené là où je suis aujourd’hui » — Roderick Cox

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S’ENGAGER DANS UNE NOUVELLE VOIE

Pour ce chef, qui entendait régulièrement sa mère chanter des mélodies gospel dans la chorale paroissiale, il était primordial de redonner ses lettres de noblesse à la musique des compositrices et compositeurs noirs américains; un répertoire longtemps négligé par l’industrie musicale. Son engagement envers cette cause lui a valu d’être considéré comme un pionnier (Minnesota Star Tribune).

Un exemple significatif de son dévouement à la musique afro-américaine est le projet « Song of America: A Celebration of Black Music » qu’il a conçu à l’Elbphilarmonie de Hambourg. Lors de cet événement, il a dirigé la Negro Folk Symphony de William Levi Dawson, une œuvre qu’il a enregistrée avec le Seattle Symphony Orchestra, et qui figure au programme des concerts qu’il donnera à la Maison symphonique.

Roderick Cox attribue en partie l’oubli dans lequel sont tombés les compositrices et compositeurs afro-américains à leur manque de représentation dans les conservatoires et les universités. Principalement axée autour de la musique savante européenne, la formation dispensée conditionne le goût musical. Cox plaide pour une réforme de l’enseignement et pour l’intégration d’œuvres de Florence Price ou de William Grant Still, par exemple, dans les programmes académiques. Selon lui, une telle démarche contribuerait à encourager les futurs chefs et cheffes d’orchestre à élargir leur répertoire.

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LA MUSIQUE : UN ART À DIMENSION SOCIALE

Outre son statut d’art, la musique revêt une dimension sociale essentielle aux yeux de Cox. Il croit en sa capacité à « stimuler la pensée sociale, signaler les injustices, promouvoir notre liberté et connecter les gens les uns aux autres ». Rendre la musique universellement accessible est une des priorités du jeune chef. C’est pourquoi, en 2019, il a fondé la Roderick Cox Music Initiative, un projet de bourses d’études destiné à offrir aux jeunes afro-américains issus des milieux défavorisés l’accès aux instruments, aux cours de musique ou aux camps musicaux d’été

« En impliquant tout le monde et en partageant la musique les uns avec les autres, nous pouvons faire de la salle de concert un sanctuaire et un refuge sûr pour tous ceux qui y entrent. » – Roderick Cox

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