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Christoph Eschenbach : un chef au parcours hors du commun

Nouvelles

Marqué à vie par la guerre

Christoph Eschenbach nait dans la tempête : 1940, à Breslau (Allemagne), devenue Wrocław (Pologne). Sa mère décède à sa naissance et son père est emporté dans les affres de la Seconde Guerre mondiale. Celui-ci se retrouve dans un camp de 60 réfugiés, au sein duquel les conditions terribles ont raison de 59 d’entre eux. Seul survivant à la fin de la guerre, il est pris en charge par la cousine de sa mère. Traumatisé, il ne prononce plus un mot.

« Vous souvenez-vous du moment où vous avez recommencé à parler? – J’ai dit : “Je veux jouer.” »

– Christoph Eschenbach

Renaître par la musique

Dans sa nouvelle famille, Christoph Eschenbach est initié au piano et en devient rapidement obsédé. La musique « lui fait retrouver la joie de vivre avant qu’elle ne devienne sa raison de vivre » (Renaud Machart, Le Monde). À dix ans, il gagne un premier concours important à Hambourg et poursuit ses études, lors desquelles, en plus du piano, il apprendra l’orgue, le violon, l’alto et éventuellement, la direction d’orchestre.

 

Une carrière fulgurante

Premiers prix de concours, enregistrements sous étiquettes renommées, concerts acclamés; Christoph Eschenbach accumule les succès pianistiques. Et comme si ce n’était pas suffisant, le talentueux musicien en vient à diriger l’orchestre, alors même qu’il est le soliste invité. Un peu, rappelle-t-il, comme le faisaient Mozart ou Beethoven à leur époque.

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Inspiré par les plus grands

À 11 ans, le jeune garçon avait été ébloui en entendant Wilhelm Furtwängler diriger l’Orchestre philharmonique de Berlin et en voyant la force avec laquelle il inspirait les dizaines de musiciens autour de lui. 20 ans plus tard, Christoph Eschenbach dirigeait son premier concert, interprétant la Troisième Symphonie de Bruckner. Pour le maestro, tout son art se conçoit à travers la respiration, dont la maîtrise est une condition sine qua non pour que la musique vive.

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« Pas une minute ne s’écoule sans effort visible, alors qu’il s’évertue à guider et modeler le son, brandissant parfois la baguette de chef ou n’utilisant que ses mains, comme pour se débarrasser d’un intermédiaire inutile entre lui-même et la musique qu’il veut tant touchée. »         – Washington Post

 

Pour en apprendre plus (vidéo en anglais seulement) :

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